Carnet de voyage :
Début juillet nous sommes partis à la découverte des autres îles de l'archipel des Comores, en commençant par Grande Comore. C'est comme son nom l'indique la plus grande île des quatre, la plus au Nord, et la plus jeune aussi, avec un volcan encore en activité : le Khartala.
Pour les rares touristes c'est un peu la galère : le dernier guide date de 2006 et beaucoup de choses ont changé depuis! En effet on a découvert avec étonnement que Grande Comore a eu son heure de gloire touristique dans les années 90.
Il y avait un très grand hôtel de luxe de plus de 200 lits dans le nord de l'île, le Galawa, tenu par des Sud-Africains, qui employait de nombreux comoriens et amenait des touristes dans toute l'île. Mais en 2006 suite à une magouille politique l’hôtel a été entièrement rasé (il n'en reste même plus une pierre!), et le tourisme à disparu avec le Galawa.
Comme de nombreux pays africain, Les Comores souffrent de ses dirigeant qui s'en mettent plein les poches sans se soucier de la population. Beaucoup de jeunes nous abordaient dans la rue, pour nous faire part de leurs difficultés à trouver du travail et du peu de perspectives que leur offrait la vie sur leur île.
Le discours sur Mayotte était partagé (cf post de Rom "le savais-tu n°3) : certains se disent français, rêvent de vivre à Mayotte voire en France, alors que le soir de la coupe du monde où la France a perdu de nombreux klaxons ont retendit!
Il existe un dicton comorien disant : "Mayotte fait la fête, pendant qu'Anjouan travaille, que Mohéli dort et que Grande Comore récolte l'argent..."
Bon assez parlé, place aux photos de vacances !
Moroni
Moroni est la capitale des Comores, à Grande Comore.Elle s'est développée contre les flancs du Karthala, dont elle utilise les pierres des coulées de lave pour la construction des habitations.
Organisée autour de la grande mosquée du vendredi, au bord du port aux boutres (bateau plat, utilisé dans le temps pour décharger au large les cargos, en raison d'un port peu profond), sa médina s'étend en large contre la côte.
Moroni abrite un grand marché, le Volo-volo où l'on peut tout trouver, ainsi qu'un autre derrière le quartier des banques consacré plutôt aux "produits frais".
Le musée national est célèbre pour son exemplaire du Coelacanthe, poisson ayant peu évolué depuis 65 millions d'années, que l'on croyait disparu, jusqu'à ce qu'un modeste pêcheur en 1930 tombe dessus...
Au nord de Moroni, se trouve la magnifique plage d'Itsandra...
Quelques informations utiles aux voyageurs : (491 francs comoriens = 1€)
- Compagnie aérienne : nous vous conseillons de voyager avec Ewa, compagnie la plus fiable et tenant le mieux les horaires (sans être totalement ponctuel).
- Hôtel Jardin de la Paix (Moroni) : +269 773 28 00 (jardin.paix@comorestelecom.km / www.comores-jardindelapaix.com) 20 000 fc/nuit (petit-déj inclus).
On y mange très bien (espadon fumé et la glace passion+++), avec une agence de voyage "Ylang Tour" à côté pour programmer excursions, billet d'avion etc.
- Transfert Aéroport-Moroni : sortir de l'aéroport et prendre un taxi sur la grande route (sinon vous allez payer le prix fort). Prix normal 750fc.
Même prix Moroni-Aéroport, mais le taxi se prend après le Volo-volo.
- Course taxi dans Moroni (nb : jusqu'à Itsandra) : 250fc
- Musée Moroni : 750fc
- Volo-volo : 1kg de fruit de la passion : 350fc, 4 oranges : 100fc, 1 paire de fausse Rayban 1250fc, baguette de pain 25fc.
Au nord de Grande Comore
Après avoir non sans mal loué une voiture, nous sommes partis conquérir le nord de l'île. Le pompiste mérite son nom. Il pompe manuellement l'essence pour remplir le réservoir !
La route longe la côte et nous sommes attirés par des dauphins qui chassent au bord, près des pêcheurs avec leurs embarcations rudimentaires, les galawas. L'un d'eux nous proposent d'en faire un tour.
Il s'agit d'une pirogue taillée d'une seule pièce de bois avec un balancier, puis d'une rame unique. Nous jouons les équilibristes à 3 dans cette minuscule embarcation.
Puis nous gagnons la magnifique plage de sable blanc de Mitsamiouli et rejoignons un endroit paradisiaque nommé le trou du prophète. Formation géologique qui enclave une partie de la plage.
Nous assistons à une partie de chasse menée par les femmes et visitons les plages désertiques du mythique hôtel détruit dont vous parlait Cécile.
Nous dormons dans un bungalow rudimentaire, sans eau ni électricité, avec quelques "animaux de compagnie" qui s'empressent de grignoter nos réserves de pain.
Nous reprenons la route mais quelle route! Le bitume est défoncé et il ne reste qu'une petite bande par-ci par-là avec laquelle nous devons composer. La R19 passe brillamment le test non sans laisser quelques égratignures.
Nous continuons le tour de l'île, passons à proximité d'un lac salé qui nous rappelle celui de Mayotte et faisons une petite marche pour admirer la formation géologique baptisée "la chaîne du dragon", tant celle-ci évoque une colonne vertébrale.
Nous terminons notre journée à Chomoni, où nous trouvons après plusieurs kilomètres de piste défoncée, une magnifique plage de sable blanc avec des bungalows bordant cette dernière. Confort rudimentaire, les rongeurs nous réveillent plusieurs fois mais quelle vue et quel coucher de soleil...
Le lendemain nous terminons notre demi-tour de l'île en coupant par une piste en terre pour rejoindre Moroni, et se lancer à l'assaut du volcan.
Quelques informations utiles :
- Location de voiture, via Ali IBRAHIM (Tel 341 20 19 - select.ali27@gmail.com) du restaurant "Select" (quartier des banques Tel 773 00 31).
R19 : 35€/jour (négociable à 12 500fc/jour) ou Rav4 : 50€/j
- Bungalows au Trou du prophète : Baobob Magic = chez Miki, artiste à domicile. Près de la maison de Bob Denard, bonne humeur garantie, il fabrique quelques objets... 7500fc/bungalow de 2/nuit.
Leitmotiv : "Mwanatsi" = qui a le soucis de vivre simplement!
Réservation possible en appelant M. DELOR/DELARGENT au 00269 341 36 57
- Bungalow communautaire de Chomoni. Celui de Bruno (Tel 333 96 99) 10 000fc/bungalow de 2/nuit. Leitmotiv : "Mwanatsi" = qui a le soucis de vivre simplement!
Réservation possible en appelant M. DELOR/DELARGENT au 00269 341 36 57
Le Karthala
Le massif du Karthala est un volcan encore en activité et motive par la taille de son cratère les ascensions.
Impossible de s'y aventurer seul, le chemin est introuvable tellement il traverse des champs/parcelles agricoles... Il faut prendre un guide.
Il existe bon nombre de formule et de variante pour satisfaire tous les goûts. Nous avons choisi de le faire en 2 jours avec une nuit à 1600m, histoire de rentabiliser le transport de notre doudoune et de notre Gore-Tex sous les tropiques! Elles furent très appréciées. Ça caille là-haut!
La randonnée ne présente sous cette forme aucune difficulté majeure. Nous traversons initialement une végétation de forêts agricoles et tropicales, puis la végétation se raréfie.
J1 : Départ de 360m, pour monter en 4h à 1650m. Il y a une petite cabane en tôle, appelé modestement refuge où l'on peut dormir plutôt que sous la tente.
J2 : Réveil de bonne heure pour admirer le lever de soleil et se présenter le plus tôt au cratère car il se couvre assez vite. Antécime vers 2300m en 3h environ, puis longue, très longue, très très longue descente de 2000m...
Le cratère serait le 2e plus grand du monde. De plusieurs km de long et de large, il est composé d'affaissements successifs au gré des coulées (dit caldeira) et ne cesse de s’agrandir au fil des éruptions.
Paysage lunaire, désertique mais au combien fascinant, qu'on te laisse découvrir dans le diaporama ci-dessus en photos et vidéos...
Quelques informations utiles :
- Le guide "Chauffeur" (Tel 336 53 87) est le plus expérimenté, avec plus de 2000 ascensions. Il gère tout pour 90€/personnes/2jours (tente, duvet, matelas, nourriture, eau, transport etc).
Tarif décroissant selon le nombre. On peut le trouver à l'hôtel "Jardin de la paix" ou l'agence à côté.
Avantage : pour alléger le poids des sacs, il cache les tentes, matelas, duvet, eau quelque part près du bivouac. Un sac 20L suffit.
Eloignée de 70km, il n'y a malheureusement pas d'autre moyen pour la rejoindre que l'avion.
Les vols ne coïncident pas parfaitement avec nos envies, mais c'est 3 petits jours sinon rien, alors banco!
Une fois pied à terre... C'est un nouveau choc. Le temps semble s'être suspendu.
Les habitants vivent encore dans des maisons en paille/terre, sans eau courante, avec des toits en feuilles de cocotier tressées...
On ne parle pas en km mais en heure pour les trajets. La crise de l'essence frappait l'île (2€ le litre d'essence). Les taxis se faisaient rare. Mais nous avons pu nous rendre à l'extrémité droite de l'île : le village Itsamia.
Istamia est mondialement connu pour être le 2e site de ponte des tortues vertes (après l'Australie).
Étonnamment (et la tendance se confirmera partout où l'on ira), les capacités touristiques sont plus développées que sa voisine, alors que l'île parait plus pauvre, les "touristes" sont bien accueillis avec une attention toute particulière.
Nous avons rencontré quelques habitants du village, qui se regroupent en association pour conserver et préserver le merveilleux site de ponte des tortues.
Romain a quasiment passé un nuit blanche à observer les tortues.
Tu le verras dans le diaporama, c'est toujours un moment merveilleux l'émergence et la ponte de tortue.
Départ de bonne heure, pour prendre la seule voiture du village qui nous ramène en ville. Nous sommes 13 dans la benne du pick-up et payons le voyage pour tout le monde...
Puis taxi-brousse pour Nioumachoua, 18km = 2h. La pire piste que nous ayons prise jusqu'à présent.
Nioumachoua, au cœur du parc marin, offre une vue magnifique sur les îlots composant le parc.
Nous louons un bungalow au bord de la plage, imprenable paysage.
Nous réalisons avec le garde du parc marin un petit tour de bateau. La mer est assez agitée, nous apercevons une énorme raie manta (environ 3-4m de large), puis nous faisons un petit-stop baignade.
Cœur sensible s'abstenir, ici le braconnage sévit et les tortues, proies faciles en subissent les conséquences.
De retour au village, nous en profitons pour réaliser des photos avec les mohéliens. Photo de famille, d'enfant, d'amis, bref tout le monde se prête au jeu. En échange nous leur offrons la photo, grâce à la petite imprimante de poche. Un bel échange.
Après une nuit reposante, départ de nuit pour trouver un taxi dans le village, le 1e est plein, le second tombe en panne mais après plusieurs péripéties, nous sommes à l'heure pour le vol retour...
C'est déjà fini, on aurait aimé prendre plus de temps mais il faudra revenir.
Quelques informations utiles :
- AB Aviation : Billet AR Moroni-Mohéli 90 000fc/personne
- Fomboni-Nioumachoua en taxi-brousse : 750fc/pers
- Itsamia : retour obligé en taxi par Fomboni pour reprendre un autre
- Itsamia : Association pour le Développement Socio-Economique d'Itsamia
Bungalow 8000fc/nuit/2 per avec petit-dej. Repas 2500fc/pers. Visite des tortues 1000fc/pers.
- Bungalow communautaire à Nioumachoua (eau courante + électricité, vue magnifique) : Abdoulatif 342 09 87. Prix 8 000fc/nuit/2 personnes (avec petit-déj). Repas 1000fc.
- Plongée possible mais pfffiou c'est une mission. Nous n'y sommes pas arrivés à notre grande déception.
Voir avec Brice 338 0026, ou au Laka Lodge. Cher et souvent il faut sa stab... Bon courage!
- Parc marin : sortie en mer possible selon la formule désirée : 25000fc/bateau pour 2 îlots, soit la 1/2 journée, sans repas. La maison est très pauvre en information... Dommage.
'est avec hâte que nous découvrirons Anjouan, dernière île de l'archipel...
Mohéli
Nous quittons Grande Comore pour la petite île de Mohéli, inscrite au patrimoine de l'Unesco et préservée pour sa biodiversité, notamment son parc marin.Eloignée de 70km, il n'y a malheureusement pas d'autre moyen pour la rejoindre que l'avion.
Les vols ne coïncident pas parfaitement avec nos envies, mais c'est 3 petits jours sinon rien, alors banco!
Une fois pied à terre... C'est un nouveau choc. Le temps semble s'être suspendu.
Les habitants vivent encore dans des maisons en paille/terre, sans eau courante, avec des toits en feuilles de cocotier tressées...
On ne parle pas en km mais en heure pour les trajets. La crise de l'essence frappait l'île (2€ le litre d'essence). Les taxis se faisaient rare. Mais nous avons pu nous rendre à l'extrémité droite de l'île : le village Itsamia.
Istamia est mondialement connu pour être le 2e site de ponte des tortues vertes (après l'Australie).
Étonnamment (et la tendance se confirmera partout où l'on ira), les capacités touristiques sont plus développées que sa voisine, alors que l'île parait plus pauvre, les "touristes" sont bien accueillis avec une attention toute particulière.
Nous avons rencontré quelques habitants du village, qui se regroupent en association pour conserver et préserver le merveilleux site de ponte des tortues.
Romain a quasiment passé un nuit blanche à observer les tortues.
Tu le verras dans le diaporama, c'est toujours un moment merveilleux l'émergence et la ponte de tortue.
Départ de bonne heure, pour prendre la seule voiture du village qui nous ramène en ville. Nous sommes 13 dans la benne du pick-up et payons le voyage pour tout le monde...
Puis taxi-brousse pour Nioumachoua, 18km = 2h. La pire piste que nous ayons prise jusqu'à présent.
Nioumachoua, au cœur du parc marin, offre une vue magnifique sur les îlots composant le parc.
Nous louons un bungalow au bord de la plage, imprenable paysage.
Nous réalisons avec le garde du parc marin un petit tour de bateau. La mer est assez agitée, nous apercevons une énorme raie manta (environ 3-4m de large), puis nous faisons un petit-stop baignade.
Cœur sensible s'abstenir, ici le braconnage sévit et les tortues, proies faciles en subissent les conséquences.
De retour au village, nous en profitons pour réaliser des photos avec les mohéliens. Photo de famille, d'enfant, d'amis, bref tout le monde se prête au jeu. En échange nous leur offrons la photo, grâce à la petite imprimante de poche. Un bel échange.
Après une nuit reposante, départ de nuit pour trouver un taxi dans le village, le 1e est plein, le second tombe en panne mais après plusieurs péripéties, nous sommes à l'heure pour le vol retour...
C'est déjà fini, on aurait aimé prendre plus de temps mais il faudra revenir.
Quelques informations utiles :
- AB Aviation : Billet AR Moroni-Mohéli 90 000fc/personne
- Fomboni-Nioumachoua en taxi-brousse : 750fc/pers
- Itsamia : retour obligé en taxi par Fomboni pour reprendre un autre
- Itsamia : Association pour le Développement Socio-Economique d'Itsamia
Bungalow 8000fc/nuit/2 per avec petit-dej. Repas 2500fc/pers. Visite des tortues 1000fc/pers.
- Bungalow communautaire à Nioumachoua (eau courante + électricité, vue magnifique) : Abdoulatif 342 09 87. Prix 8 000fc/nuit/2 personnes (avec petit-déj). Repas 1000fc.
- Plongée possible mais pfffiou c'est une mission. Nous n'y sommes pas arrivés à notre grande déception.
Voir avec Brice 338 0026, ou au Laka Lodge. Cher et souvent il faut sa stab... Bon courage!
- Parc marin : sortie en mer possible selon la formule désirée : 25000fc/bateau pour 2 îlots, soit la 1/2 journée, sans repas. La maison est très pauvre en information... Dommage.
'est avec hâte que nous découvrirons Anjouan, dernière île de l'archipel...
Anjouan
Nous avons visité, le temps d'un week-end Anjouan. C'est l'île la plus proche de Mayotte.
Nous sommes arrivés à Mutsamudu, la capitale, dont nous avons traversé la médina mort de fatigue à cause de notre nuit blanche la veille en garde...
Alors nous sommes allés récupérer des forces dans un bel hôtel de luxe, avec piscine en bord de plage.
Langoustes à l'ail, en rougaille, grillée au barbecue, en gratin, ici elle se décline sous toutes ces formes et c'est un régal.
Dès le lendemain, nous prenons un guide pour traversé une partie de l'île, de Tsembehu à Moya.
Nous traversons alors une île qui rappelle la Réunion, par le découpage des montagnes, en cirque et avec des versants très abruptes. Décidément chaque île de l'archipel est très différente.
La randonnée ne présente pas d'embûche et nous emmène dans les cultures anjouannaise à flanc de montagne.
Nous sommes en pleine récolte de la girofle, surnommé l'or noir d'Anjouan.
Les enfants montent récolter les fleurs dans les frêles arbres, qui une fois au village sont séparées de la queue. Puis elles sont mises au soleil pendant une bonne semaine puis sont exportés.
Tu devineras sur les photos le résultat : les clous de girofle qui vont finir dans ton vin chaud...
L'odeur était magnifique quand on traversait les villages, la girofle séchait de partout... Une délice pour les papilles.
Moya est un charmant village de pêcheurs, auxquels nous leurs avons commandé de la langouste toute fraîche...
Le lendemain nous choisissons de visiter Domoni, ville millénaire.
L'atmosphère ne nous plait absolument pas, c'est gris, très sale et poussiéreux.
Nous visitons rapidement la médina, tous les anciens palais sont à l'abandon et fermés.
Domoni est aussi le point de départ des Kwassas, embarcations de pêcheurs allouée au service d'un passeur, que les comoriens paient pour arriver à Mayotte pour diverses raisons (la première est médicale...). Nous avons un tas d'histoire la-dessus, vu qu'a chaque garde, nous avons des Kwassas à l'hôpital.
Après un beau point de vue sur la ville, nous décidons de retourner nous reposer dans le premier hôtel et de manger à nouveau de la langouste...
Court passage à Anjouan, mais cette île possède, comme toutes les autres de l'archipel, bien des trésors!
On te conseille l'avion avec Ewa.
- Taxi aéroport-Mutsamudu 300fc/personne
- Nuit hôtel Alamal (Tel +269 771 10 10) 30 000fc la chambre de deux avec petit-dej. Accès piscine et plage, excellent restaurant. Langouste 5000fc, espadon fumé 3000fc.
- Guide pour toutes excursions, randonnées : Patrice KELDI (+369 332 61 77 ou à l'agence de l'hôtel).
Bonne connaissance de son île, de sa culture et à de bons contacts pour réserver les nuits d'hôtels...
Traversée Tsembehu-Moya : 50€ pour le groupe à la journée.
Liaison taxi privée Mutsamudu-Tsembehu : 10 000fc
- Nuit Moya : 7500fc
- Taxi Moya-Domoni : 750 + 500fc par personne (2 taxis). Durée 1h
- Taxi Domoni-Moya : 750fc par personne. Durée 1h
En vrac :
- Girofle 3000-3500fc le kilo (contre 300fc le kile des queues des fleurs qui servent d'antimoustique...)
- Ylang-ylang : 350fc le kilo de fleurs
- Tomate : 250fc le kilo
- Ananas 100 à 200fc/pièce.
- Coca 200fc
Nous sommes arrivés à Mutsamudu, la capitale, dont nous avons traversé la médina mort de fatigue à cause de notre nuit blanche la veille en garde...
Alors nous sommes allés récupérer des forces dans un bel hôtel de luxe, avec piscine en bord de plage.
Langoustes à l'ail, en rougaille, grillée au barbecue, en gratin, ici elle se décline sous toutes ces formes et c'est un régal.
Dès le lendemain, nous prenons un guide pour traversé une partie de l'île, de Tsembehu à Moya.
Nous traversons alors une île qui rappelle la Réunion, par le découpage des montagnes, en cirque et avec des versants très abruptes. Décidément chaque île de l'archipel est très différente.
La randonnée ne présente pas d'embûche et nous emmène dans les cultures anjouannaise à flanc de montagne.
Nous sommes en pleine récolte de la girofle, surnommé l'or noir d'Anjouan.
Les enfants montent récolter les fleurs dans les frêles arbres, qui une fois au village sont séparées de la queue. Puis elles sont mises au soleil pendant une bonne semaine puis sont exportés.
Tu devineras sur les photos le résultat : les clous de girofle qui vont finir dans ton vin chaud...
L'odeur était magnifique quand on traversait les villages, la girofle séchait de partout... Une délice pour les papilles.
Moya est un charmant village de pêcheurs, auxquels nous leurs avons commandé de la langouste toute fraîche...
Le lendemain nous choisissons de visiter Domoni, ville millénaire.
L'atmosphère ne nous plait absolument pas, c'est gris, très sale et poussiéreux.
Nous visitons rapidement la médina, tous les anciens palais sont à l'abandon et fermés.
Domoni est aussi le point de départ des Kwassas, embarcations de pêcheurs allouée au service d'un passeur, que les comoriens paient pour arriver à Mayotte pour diverses raisons (la première est médicale...). Nous avons un tas d'histoire la-dessus, vu qu'a chaque garde, nous avons des Kwassas à l'hôpital.
Après un beau point de vue sur la ville, nous décidons de retourner nous reposer dans le premier hôtel et de manger à nouveau de la langouste...
Court passage à Anjouan, mais cette île possède, comme toutes les autres de l'archipel, bien des trésors!
Dernières informations utiles :
- Liaison Mayotte-Anjouan : en avion en 25min, en bateau 5-7h pour un prix quasi-identique.On te conseille l'avion avec Ewa.
- Taxi aéroport-Mutsamudu 300fc/personne
- Nuit hôtel Alamal (Tel +269 771 10 10) 30 000fc la chambre de deux avec petit-dej. Accès piscine et plage, excellent restaurant. Langouste 5000fc, espadon fumé 3000fc.
- Guide pour toutes excursions, randonnées : Patrice KELDI (+369 332 61 77 ou à l'agence de l'hôtel).
Bonne connaissance de son île, de sa culture et à de bons contacts pour réserver les nuits d'hôtels...
Traversée Tsembehu-Moya : 50€ pour le groupe à la journée.
Liaison taxi privée Mutsamudu-Tsembehu : 10 000fc
- Nuit Moya : 7500fc
- Taxi Moya-Domoni : 750 + 500fc par personne (2 taxis). Durée 1h
- Taxi Domoni-Moya : 750fc par personne. Durée 1h
En vrac :
- Girofle 3000-3500fc le kilo (contre 300fc le kile des queues des fleurs qui servent d'antimoustique...)
- Ylang-ylang : 350fc le kilo de fleurs
- Tomate : 250fc le kilo
- Ananas 100 à 200fc/pièce.
- Coca 200fc
Des souvenirs pleins les yeux, l'envie de les aider, de développer le tourisme
et de leur faire une énorme publicité, "allez aux Comores"!
Les Comores offrent de belles possibilités d'avenir si leur futur le permet...
Mohéli est mon coup de coeur (Romain).
FIN
bonjour merci pour les infos. Nous partons 4 jours à Mohéli à noël et je suis à la recherche de contact pour les bungalows communautaires. Je viens de voir votre contact pour le site de <nioumachoua mais à tout hasard, avez vous un contact à itsamia?
RépondreSupprimermerci d'avance
gwendolyn lemaitre